Quoiqu’on fasse, on ne sait pas si c’était le destin, si tout était écrit. Illusion de la liberté, celle-là même qui est écrite.
Rien ne s’efface, tout se gomme, il reste l’empreinte.
Les regrets prennent la place des rêves, quelquefois les remords ce qui est pire.
La morale est toujours en mouvement, toujours avec un temps de décalage par rapport à la vie. Ce qui, hier, était immoral, aujourd’hui est banalité. Il reste quand même au fond de chacun une notion diffuse de ce qui est « bien » et de ce qui est « mal ».
Marcher sans repère, mais marcher coûte que coûte.
Les choses importantes se taisent. Taire une souffrance, c’est la sublimer, sans doute s’en délecter, peut-être l’apprivoiser; taire sa vie: mourir, seul.
On reconnait toujours dans les autres une part de soi-même et, suivant l’époque, on l’aime ou non.
L’écriture pour apprivoiser ses démons, faire la paix avec soi-même.
Mieux vaut un mot vrai que de grands discours. On cache beaucoup de choses derrière des flots de paroles : peur, émotions, sentiments et même… sa nullité!