54èm épisode et dernier épisode!

Résumé des épisodes précédents

Quelle semaine ! Papy (Baptiste Laffond)est mort et nous l’avons enterré il y a 8 jours. Quelqu’un a osé dessiner sur son cercueil un … sexe d’homme, puis le village envahi par ce genre de tags a été en révolution d’autant plus que Victor, dit Totor, un enfant du pays a disparu. La famille est réunie. Antoine mon père, Valentine ma mère qui nous a fait la surprise de débarquer des USA où elle habite avec l’intention d’enlever mon père dont elle est divorcée depuis 10 ans. Alicia ma tante un peu nymphomane, Oncle Guy en charge de ses enfants car il vient de se faire larguer par sa femme. Marguerite dite Tata Pâquerette.  Papy lui-même avait organisé sa relève ! Cela explique que Mamie (Apolline) soit si guillerette et que Florimond fasse maintenant partie de la famille ! La police, les CRS ont débarqué chez nous persuadés que cette histoire de « zobs » cache quelque chose. Heureusement, c’est grâce à Florimond que nous sommes sortis de cette affaire. Nous ne pouvions pas savoir qu’il faisait partie des services secrets ! Il reste un mystère : qui a dessiné sur le cercueil de Papy la chose dont nous parlons? Derniers adieux. Hortense, notre « gouvernante, a préparé un délicieux goûter.

54em et dernier épisode

C’est alors que Simon-Jacques sortit de dessous la table où, comme à son habitude il se trouvait. Malheureusement, il accrocha la nappe. Ce qui fit tout tomber. Plats, verres, assiettes ; un désastre !

Tout le monde se précipita, moi la première pour ramasser ce qu’il y avait à ramasser. Pour décharger Hortense de cette corvée, je me mis en devoir de me glisser complètement sous la table. Au milieu des débris en toutes sortes, il y avait le petit bazar de Simon-Jacques : des voitures, son doudou bien sûr, ses feutres, un petit canif. Quelle ne fût pas ma stupéfaction de voir sur l’entourage interne de la table, bien cachés aux regards de tous, des dizaines et des dizaines de petits « zizis », en ligne, tous identiques, bien constitués, qui me firent penser à une ligne de lettres qu’un enfant aurait faite dans son cahier. Il en manquait un ou deux, pas plus, pour finir le travail. Ils avaient un côté naïf, régulier, dont on ne pouvait que féliciter l’auteur. Simon-Jacques redescendit sous la table et me chuchota : – Oh Jeanne, tu les as vus, c’est mon cadeau ! Avant, je voulais faire la surprise à Maman ; dis, elle va revenir ? Je l’aime ma maman. Comme elle n’est pas là, c’est pour toi ! Que pour toi !

– C’est un super cadeau, finis vite mon bonhomme et n’en parle à personne ! C’est notre secret !

Epilogue

Ils sont tous partis. Je quitte moi-même, dans cinq minutes, un peu courbatue, Mamie, Florimond et Hortense ne me faisant plus de souci pour aucun d’entre eux. Un peu courbatue ? Je viens de recouvrir d’une couche de peinture épaisse, dans la chambre de Simon-Jacques, le magnifique pénis dessiné par Totor.

J’ai les réponses à mes questions et, si je décide de ne pas aller plus loin pour soulever quelques pans du passé, c’est pure sagesse. Si l’envie ou la nécessité m’en prend plus tard, il sera toujours temps de rouvrir le grand livre de l’histoire de Papy et Mamie.

L’histoire de cette semaine passée chez Mamie est, quant à elle, toute simple, mais au cas où n’auriez pas tout suivi : Papy, c’est le copain de tous mais c’est un sale bonhomme – Papy, un jour a passé la ligne rouge – Valentine est partie – Papy est perdu, il va mourir – Il initie Mamie aux joyeusetés des réseaux sociaux – Elle s’en délecte – A tel point qu’un peu lasse des « folies » de Papy et fin prête pour une autre vie, elle accélère un peu (mais si peu), le mouvement – Hortense n’est pas dupe – Elle n’est pas contente d’avoir été trompée par Papy – Quant à la décoration du cercueil, objet de mon enquête, il était facile pour le petit de s’en charger – N’oublions pas qu’il disparaît sans cesse et passe son temps à se cacher, y compris dans l’église – Pour le reste, c’est Totor qui a dessiné le deuxième « oiseau » sur le mur des Tardy – Les autres ? Création spontanée – Qui n’a jamais eu envie de laisser un petit signe de lui quelque part ? Il suffit qu’il y ait quelqu’un qui commence et qu’on soit dans un village où rien n’arrive – Que Totor ait été caché par Simon-Jacques n’étonne personne puisqu’on voit ce dernier les bras pleins de victuailles – Que Mamie ait un peu pété les plombs, on exploserait à moins – Une vie entière à se contrôler est en soi-même une bonne excuse – Que nos amis de la DST n’aient rien trouvé, quoi de plus normal ? Hortense est notre ange gardien. Craignant, quand nous avons trouvé Totor caché chez nous, une visite des gendarmes, elle avait déplacé l’armoire normande devant son œuvre dans la chambre de notre chérubin. – Quant à Alicia, je ne connais pas une famille sans son Alicia – Et heureusement ! – Valentine me plaît bien pour sa bonne santé – Quelle femme ! Attendre 10 ans et revenir chercher son frenchy ! – J’aime bien Teddy, les ados, j’aime bien ce petit généreux et inventif au doudou répugnant – Guy et Tata Pâquerette, elle va revenir, ne vous inquiétez pas, sa petite vie et surtout ses engueulades avec son mari vont lui manquer ; il y a des femmes comme ça !

Il faut les aimer… les aimer tous pour que ce livre soit à 100% un hymne à l’amour, un hymne à la vie !

Fin

Relire depuis le premier épisode